Blog de Chryss

Chers lecteurs,

Dorénavant une rubrique chronique va apparaître hebdomadairement  dans ce blog. Une chronique comme son nom l’indique, qui émet des réflexions personnelles de son auteur et de ce fait n’engage que sa personne. Pour des convenances personnelles de l’auteur, les actualités politiques ne feront pas l’objet de réflexions dans cette chronique.

Par ailleurs, les lecteurs sont invités à émettre leurs commentaires ou réflexions,  la raison d’être de ce blog étant l’échange et le partage dans le strict respect des uns et des autres.

Nous remercions d’ores et déjà nos amis qui apportent leurs soutiens en exprimant leurs remarques sur les sujets traités.
Istraky.

Le mal-être social

ernièrement, chacun a pu constater à travers les journaux, les gros titres accrocheurs  décrivant les violences enregistrées dans la société malgache. Des violences qui peuvent être traduites par un mal-être social généralisé…

En tous cas, ces crimes de différentes sortes : viols, vols avec agressions, meurtres font régner un sentiment d’insécurité et de peur pour le commun des mortels.  Et le plus stressant dans l’histoire c’est que l’identité des auteurs varie plus que celle des victimes : on y trouve des mineurs, des jeunes, des femmes …. ! Est-ce dire que nous devons dorénavant nous méfier de nos voisins, de nos amis, de quelqu’un qui nous lance un regard insistant dans la rue ou d’une personne qui a l’air de nous approcher de trop près à l’arrêt de bus ??

Les livres de voyages, les guides touristiques décrivent le peuple malgache comme un être naturellement sociable, calme et hospitalier de nature pourtant au vu de ces vagues de délits, on ne peut s’empêcher de douter. Les malgaches ont-ils perdu la foi, la morale ?

La grande question qui se pose c’est la raison de ce déferlement de violence, la majorité de l’opinion répondra surement la pauvreté. Mais ce qui est sûr c’est que la pauvreté ou la paupérisation n’engendrera pas automatiquement une attitude agressive. Pourquoi un voleur de taxi 4L va jusqu’à torturer sa victime. Serait-ce l’appât du gain qui l’anime ou le sentiment de « catharsis » ? Nul ne peut répondre spontanément à cette question, peut-être nous faudra t-il une enquête psychologique auprès des criminels pour trouver la bonne réponse et proposer la solution adéquate, mais pour l’heure la solution possible reste la vigilance pour ne pas être victime et surtout pour ne pas devenir criminel !!!

DRL

06/03/08